Je remercie les trois associations pour les éléments très précis qu'ils nous ont délivrés. Madame Delphine Rouilleault, vous rappelez qu'un demandeur d'asile sur deux n'a pas accès à l'hébergement d'urgence. Le directeur général de l'OFII rappelait que le nombre de places d'hébergement a évolué de 43 000 à 105 000 places en cinq ans. Le nombre de demandeurs d'asile n'a pas fondamentalement évolué au cours de ces années. La situation se détend-elle ? Le directeur général de l'OFII milite pour une levée de l'anonymat pour appréhender la situation sociale des personnes hébergées et les orienter vers un hébergement plus pérenne, avec la collaboration des collectivités territoriales. Je souhaite votre point de vue sur cette question de l'anonymat.
En ce qui concerne la Cimade, pouvez-vous revenir sur le sujet de la dématérialisation ? Votre préconisation est-elle de mettre en place une dématérialisation optionnelle ? Quelles sont vos propositions pour éviter les files d'attente interminables et la situation actuelle que vous critiquez ? Quelle est la bonne combinaison à trouver entre les deux systèmes ?