Je suis toujours ravie de recevoir des têtes bien faites. Vous êtes le second universitaire que nous recevons dans le cadre de cette commission d'enquête. Vous êtes convié car nous considérons que vous faites partie des personnalités les plus structurantes sur cette question. Vous avez parlé de l'enfermement du débat dans les termes de l'extrême-droite. Vous avez totalement raison. Vous avez raison de parler de l'internationalisation de ce problème. Nous allons faire des déplacements peut-être au Liban et en Egypte, qui montrent que le nombre de personnes demandant l'asile dépasse parfois le nombre de personnes vivant dans le pays.
La montée de l'extrême-droite est une évolution que nous vivons. Je partage cette vision avec nos collègues. Des députés ne veulent pas parler de migration en affirmant que ces personnes ne votent pas.