Lors de l'adoption de la loi dite « asile et immigration » du 10 septembre 2018, il avait été question que s'organise annuellement un débat entre le Gouvernement et le Parlement sur le sujet des migrations. J'avais interpellé le Premier ministre de l'époque sur le point de savoir comment susciter les échanges par des enjeux concrets. Il était apparu que la détermination de la liste des pays d'origine sûrs représenterait de ce point de vue un axe intéressant. Que penseriez-vous de l'organisation de tels moments d'échange et de discussion ouverts à la représentation nationale ?
La non-reconduction du mandat de M. Pascal Brice, précédent directeur général de l'OFPRA, a tenu au fait qu'il posait certaines questions liées à la gouvernance de son établissement. Il s'interrogeait en particulier sur la conciliation de la tutelle ministérielle de la direction générale des étrangers en France (DGEF) du ministère de l'intérieur avec le mandat de l'OFPRA. Vous-même, quel avis portez-vous sur le bilan des tutelles des institutions de l'asile ? Estimez-vous envisageable de progresser sur le plan de la gouvernance ?