Le fait de rendre invisibles les personnes immigrées accroît leurs difficultés. Mais nous avons aussi recueilli des témoignages faisant état, ailleurs qu'en région parisienne, de pratiques d'hospitalité. Cela pousse à s'interroger sur la manière dont le fait migratoire est présenté à la société, pour faire évoluer l'accueil et contribuer à rendre leur dignité à des personnes en situation de survie.
Les PASS sont un élément intéressant, mais ont-elles toujours la possibilité d'accueillir les personnes et de traiter l'ensemble de leurs problèmes ? À Calais, il y a quatre ans, nous avons été témoins de difficultés administratives qui peuvent faire obstacle aux bonnes intentions. Peut-être faudrait-il donc s'interroger sur le fonctionnement même des PASS. Il est aussi possible – certaines associations le font – d'aller vers les personnes, grâce à des unités mobiles.