Nous suivons en effet cette filière de près. Elle n'est pas la filière privilégiée pour l'immigration africaine. La stratégie turque de faire d'Istanbul un hub international, lancé il y a une quinzaine d'années, ainsi que le contexte d'ouverture de nouvelles relations commerciales avec le continent africain et la levée d'obligation de visas pour certains partenaires commerciaux de la Turquie, contribuent à structurer des filières. Celles-ci utilisent l'aéroport d'Istanbul comme point d'entrée. Des communautés africaines importantes vivent aujourd'hui à Istanbul, et certaines cherchent ensuite à passer en Europe. Cela est compliqué par voie aérienne car les vols entre Istanbul et Paris sont strictement contrôlés. Il est à ce jour difficile d'accéder à des chiffres précis sur cette filière.