Nous nous retrouvons pour une série d'auditions consacrées à l'accès aux soins des migrants. Nous entendrons d'abord les administrations centrales en charge de cette politique, puis des universitaires et enfin des associations. Ces auditions seront complétées par un déplacement à la permanence d'accès aux soins de santé de l'hôpital Saint-Antoine et au centre d'accueil, d'orientation et d'accompagnement de Médecins du monde à Paris.
Nous nous sommes rendus la semaine dernière à Nice et à Menton. Ce déplacement a confirmé l'immense hiatus existant entre la réalité décrite par l'administration et celle vécue par les migrants et les associations qui les aident. Nous avons d'ailleurs prévu un échange informel avec ces associations le 13 juillet.
S'agissant du déplacement en Italie et Tunisie, la Tunisie a tout récemment fermé ses frontières, nous conduisant à annuler ce volet du déplacement. L'ambassade de France en Italie nous a par ailleurs fortement incités à restreindre au maximum la délégation parlementaire, le sujet étant très sensible en Italie. Au final, seuls la rapporteure et moi-même nous rendrons en Italie.
En septembre, nous procéderons à trois déplacements. Le premier aura pour destinations l'Irak et l'Égypte ; la délégation sera de nouveau restreinte, pour des raisons de sécurité cette fois. Le second déplacement aura lieu à Genève et à Briançon et nous lancerons prochainement un appel à candidatures. Nous nous rendrons enfin à Bruxelles à la fin du mois de septembre. Un planning détaillé du mois de septembre est en cours d'arbitrage et vous sera envoyé rapidement.
Nous procédons maintenant à l'audition de madame Cécile Lambert, cheffe de service, adjointe à la directrice générale de l'offre de soins. Elle est accompagnée de madame Wuthina Chin, chargée de mission parcours de soins des personnes vulnérables au sein du bureau prise en charge post aiguës, pathologies chroniques et santé mentale, et de monsieur Laurent Gallet, chef de service adjoint au directeur de la sécurité sociale.
Avant de débuter l'audition, je vous remercie de nous déclarer tout autre intérêt public ou privé de nature à influencer vos déclarations. Je vous rappelle également que l'article 6 de l'ordonnance du 17 novembre 1958 relative au fonctionnement des assemblées parlementaires impose aux personnes auditionnées par une commission d'enquête de prêter serment de dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Je vous invite donc à lever la main droite et à dire : « Je le jure ».