Intervention de Cécile Lambert

Réunion du mercredi 7 juillet 2021 à 15h00
Commission d'enquête sur les migrations, les déplacements de populations et les conditions de vie et d'accès au droit des migrants, réfugiés et apatrides en regard des engagements nationaux, européens et internationaux de la france

Cécile Lambert, cheffe de service, adjointe à la directrice générale de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) :

S'agissant de la connaissance des initiatives associatives, nous savons que les associations portent une action tout à fait déterminante en France pour ces publics en matière d'aide, d'accompagnement social et d'accès aux soins. Le secteur social est essentiellement porté par des acteurs associatifs mais largement financé par les moyens de l'État ou de l'assurance maladie. Nous avons à la fois le souci de nous reposer sur ces acteurs qui connaissent très bien les publics et le souci de la coordination. Des dispositifs de coordination existent donc, dans lesquels nous invitons les ARS à mettre en place les moyens d'une coopération et d'une complémentarité les plus efficaces possible dans les territoires.

La question sur la présence du soin dans les lieux d'hébergement que vous avez cités, CADA et HUDA, devrait être adressée au ministère de l'intérieur. De notre point de vue, il n'y a pas de soin en tant que tel dans ces lieux. Des soins sont en revanche prévus dans les centres de détention.

S'agissant de la question sur la juste réponse aux besoins, personne aujourd'hui ne peut affirmer que des réponses optimales existent en tout point du territoire et en toute situation. Pour les personnes en parcours migratoire ou pour les personnes résidant en France de façon continue, nous savons que l'accès aux soins est un enjeu majeur. Votre assemblée a déjà identifié un certain nombre de problématiques que vous avez citées ; la démographie des professionnels de santé dans certains territoires en fait notamment partie. Le redressement de la courbe démographique des professionnels de santé aura lieu à l'horizon 2030. Cette problématique commune peut être plus sensible dans des secteurs d'intervention comme la psychiatrie. Le Ségur de la santé est un effort historique de revalorisation des professionnels de santé et vise à redonner de l'attractivité aux métiers du soin.

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