Sur les deux questions posées, les résultats de recherche sont assez clairs. Les résultats d'une étude – publiés en mai 2021 dans The Journal of the European Economic Association – montrent que le fait pour des réfugiés d'être soumis à une interdiction de travailler dans les mois suivant leur arrivée réduit leurs perspectives d'emploi à un horizon de deux ans, de 15 % (par rapport à ceux qui en ont la possibilité pendant ce qui peut être appelé leur « période de probation »). De même, une étude finlandaise fait état de bénéfices assez nets dans l'intégration de personnes ayant bénéficié d'un dispositif de parrainage, tant d'un point de vue quantitatif que qualitatif. Les procédures d'évaluation étaient basées sur l'assignation aléatoire d'un tuteur à des réfugiés (et non sur des caractéristiques particulières de ces derniers).