Merci pour ces présentations qui m'ont éclairée sur des notions que je méconnaissais, à l'instar de la sélection positive des personnes migrantes. Vous avez parlé – M. Rapoport – des obstacles à l'insertion professionnelle, et je voulais effectivement témoigner des problèmes qui peuvent se poser dans le domaine des formations linguistiques. La trop grande hétérogénéité de niveau et de besoin existant dans les groupes constitués pour les formations obligatoires mises en œuvre par l'OFII n'est pas propice à la progression des personnes migrantes. Par rapport à la reconnaissance des aptitudes professionnelles, les attestations de capacités ou de compétences peuvent être valorisantes pour des personnes qui n'ont pas ou peu été scolarisées dans leur pays d'origine.
En matière d'intégration professionnelle des personnes migrantes, j'ai pu faire des constats très surprenants. Je citerai l'exemple d'une personne qui n'avait pas été retenue pour des activités de rangement de caddies sur des parkings de supermarché sous prétexte qu'elle ne maîtrisait pas la langue et qu'elle ne pouvait donc a priori pas prendre connaissance des consignes de sécurité au poste.
Concernant l'appariement, je souhaiterais que vous nous expliquiez plus avant comment il peut être accepté et mis en œuvre concrètement.