Vos recommandations vont dans le sens des besoins exprimés par de nombreuses associations qui accompagnent les demandeurs d'asile et les réfugiés.
S'agissant de l'intégration par le travail, je souhaiterais des précisions quant à la valorisation des compétences informelles. De nombreux demandeurs d'asile disposent de compétences et de savoir-faire recherchés par des employeurs. Je viens d'un milieu rural, et je suis étonnée de constater que des employeurs viennent nous demander si nous ne connaissons pas quelqu'un qui pourrait répondre à leur besoin, en pensant effectivement à des demandeurs d'asile. Vous suggérez que les professions s'organisent pour faire reconnaître ces compétences. Techniquement, quelles seraient vos propositions pour y parvenir ?
Vous avez évoqué un programme interculturel que vous développiez au sein de JRS. Pourriez-vous nous en détailler les aspects spécifiques ? Comment parvenez-vous dans ce cadre à favoriser l'intégration d'un public qui présente des différences culturelles ? Je suppose que l'accueil de différentes ethnies pose parfois des problèmes.