Je vous remercie pour vos interventions et la mise en lumière des problèmes identifiés par nos collègues. Peu de pays, sur les 190 pays du monde, sont démocratiques. Cela représente peu de pays sûrs pour ces personnes.
Je souhaite vous entendre sur l'asile européen. Les pays européens tendent à se rejeter les difficultés de Dublin sans que cela évolue. Le traitement doit-il être le même quel que soit le pays ?
Avez-vous perçu des changements et des difficultés nouvelles au cours des dix dernières années dans les populations que vous accompagnez ? On évoque souvent une déviance de l'asile en France. Pouvez-vous préciser ce point ? Ces déviances sont-elles avérées ? Pourrait-on envisager un ministère qui gère à part entière ce problème, ce dernier étant aujourd'hui conjointement traité par cinq ministères (Logement, Travail, Santé, Affaires étrangères et Intérieur) ? Cela génère des blocages de dossiers.
Enfin, je ne souhaite pas qu'on jette l'opprobre sur les associations financées par l'État, car toutes les associations le sont, et les partis politiques d'opposition également. L'absence de financement de l'État ne représente pas une liberté accrue. Vous avez le droit à ces financements.