Les situations qui ont été décrites concernent plutôt les milieux urbains. Je suis députée d'un milieu rural, dans l'Orne, mais je constate les mêmes difficultés de parcours et les mêmes problèmes pour les jeunes, lorsqu'ils sont des mineurs non accompagnés et accèdent à la majorité. Face à ces constats édifiants, la première chose que nous demandons, c'est de commencer par respecter le droit existant. On peut ensuite s'interroger sur l'utilité de revoir les politiques d'accueil, pour faire un pas supplémentaire.
S'agissant des relations entre les associations de bénévoles et les organismes professionnels d'accueil, qui ont été évoquées, pouvez-vous préciser quelles difficultés on rencontre ? Quel travail positif, par exemple en matière de respect des droits des enfants, pourrait-on envisager entre ces acteurs ?
S'agissant de la santé mentale, vous avez dit que 50 % des jeunes développaient des troubles psychiques après leur installation dans notre territoire. Pouvez-vous nous apporter des précisions ? J'avais le sentiment que les jeunes développaient ces troubles à cause d'un accueil qui n'était pas satisfaisant. Or l'accueil ne pourrait-il pas constituer un premier soin ?