La crise sanitaire que nous venons de vivre a plongé les étudiants dans d'importantes difficultés, notamment pendant le premier confinement et la période qui a suivi. Certains avaient des cours, d'autres non. Les soixante postes créés pour renforcer les services sociaux des CROUS sont-ils suffisants ? Quel est leur support ? Sont-ils inscrits aux budgets des universités ou est-ce le CNOUS qui les répartit ? Enfin, sont-ils effectifs dès cette rentrée ?
Vous avez dit qu'il fallait accueillir davantage d'étudiants internationaux et que telle était l'ambition de la stratégie « Bienvenue en France ». Très bien, mais la directrice du CROUS de Toulouse-Occitanie fait état d'un manque de 2 000 places d'hébergement pour les étudiants. Dans une telle situation de tension, comment les choses se passent-elles pour les étudiants étrangers ? Le parc des CROUS est-il vraiment en mesure d'accueillir plus d'étudiants internationaux, ce qui constitue une opportunité pour notre pays dans un contexte de compétition mondiale entre les universités ?
Ma troisième question porte sur la hausse des frais de scolarité. Celle-ci n'est pas encore tout à fait effective, puisqu'il existe un système de lissage passant par les bourses et par d'autres dispositifs, mais elle pourrait le devenir à partir de cette rentrée. Anticipez-vous d'éventuels effets de cette mesure en termes d'accueil d'étudiants étrangers ?