Nous avons souvent débattu de la discrimination, mais les réponses sont encore à trouver. Les démarches pour obtenir les papiers nécessaires étant très longues, j'imagine que certains étudiants se retrouvent en situation irrégulière, alors qu'ils ont déjà commencé leurs études. Savez-vous si certains d'entre eux ont dû retourner dans leur pays, soit parce que la préfecture ou la police les y ont contraints, soit parce qu'ils estimaient eux-mêmes que leur situation était devenue trop difficile ?
Vous avez évoqué les réseaux de solidarité. Il n'est jamais facile de partir et de se retrouver sans attaches : certains réseaux vous permettent-ils d'être en contact avec vos enseignants restés au Sénégal, ou avec d'autres universitaires de votre pays d'origine ? Des liens existent-ils entre les deux systèmes universitaaires ? Ou bien, une fois que vous êtes ici, ces liens sont-ils rompus ?