Nous entendons que le chantier du logement est colossal, mais il faut le prendre en main. Il est porteur sur le plan économique : allons jusqu'à rêver que des réfugiés construisent leur logement. Sinon, nous sommes confrontés à des choix du même ordre que ceux qui ont pu être faits quand les services de réanimation étaient saturés. Il est impossible de construire une société de cette manière.
Pour l'accueil en milieu rural, s'il fallait prioriser certains aspects pour enclencher l'intégration des réfugiés au début de leur parcours, il s'agirait de l'accès à des cours de français et aux services de soins, sans lesquels il est délicat pour ces personnes de se reconstruire intérieurement. L'emploi et la formation viennent généralement dans un second temps.