Je retiens l'idée de l'hébergement comme grande cause nationale. Il faut des moyens mais il sera moins coûteux d'accompagner les personnes vers l'autonomie que de les rattraper plus tard.
Je comprends aussi de notre discussion que, quelle que soit la personne que nous recevons sur notre territoire, elle doit bénéficier de cours de français dès le début, même si elle repart. La première table-ronde a aussi insisté sur ce sujet.
Vous avez aussi insisté sur l'accompagnement en formation et compétences dès l'arrivée. La CGT et la CFDT ont toujours fait des propositions dans ce sens. Nous devons mieux utiliser les moyens dont nous disposons pour identifier les besoins des personnes ni régularisables ni expulsables. C'est un vrai travail d'accompagnement, en plus de ce que vous faites déjà.
Vous avez tout le soutien de la représentation nationale. Dans cette commission, les réunions autour d'une table n'ont pas pour but de chercher un vainqueur et un vaincu. Avec vous, nous cherchons des solutions concises pour mieux travailler. J'espère que vous trouverez dans notre rapport l'empreinte de ce que vous avez dit aujourd'hui.