Intervention de Sonia Krimi

Réunion du jeudi 23 septembre 2021 à 9h00
Commission d'enquête sur les migrations, les déplacements de populations et les conditions de vie et d'accès au droit des migrants, réfugiés et apatrides en regard des engagements nationaux, européens et internationaux de la france

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSonia Krimi, rapporteure :

Merci pour votre expertise et pour le calme avec lequel vous abordez des sujets très complexes sans émotion ou « mauvaise foi ».

Comme je l'ai dit dès la première journée de notre commission d'enquête, s'il existe un terrain où la vérité échappe totalement à la réalité des débats, il s'agit des politiques migratoires dans notre pays. Le milliard de la sécurité sociale le plus discuté est celui dans lequel il est question de l'aide médicale d'État (AME), car elle concerne des étrangers. Il nous est très difficile d'aborder ces sujets et nous sommes heureux de les aborder tranquillement, aujourd'hui.

La présidence française de l'Union européenne approche. Je pense que les députés, de tous bords, sont capables de formuler des recommandations qui seront - je l'espère - portées par notre président. J'espère également que notre travail servira aux futurs candidats à l'élection présidentielle dans laquelle l'immigration sera un sujet.

Pour finir, vous savez mieux que moi que l'opinion publique change quotidiennement. Si l'on voit un enfant échoué sur une plage, tout le monde veut accueillir de smigrants. Sinon, à moins d'avoir une expérience personnelle de migration qu'il est impossible de généraliser, on veut « mettre tout le monde dehors ».

Le sujet est donc complexe et je salue à nouveau le calme et le professionnalisme avec lesquels vous traitez d'un sujet aussi important. Je salue également votre souci au travers de vos recherches de trouver des solutions opérationnelles.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.