Sa gestion relève principalement des services territoriaux de l'État. Nous connaissons bien la situation particulière de Briançon au regard de son caractère frontalier. Il s'agit initialement d'une initiative citoyenne visant à assurer une prise en charge après la traversée de la frontière. Pour autant, il existe une problématique globale de proximité des services. Bien que cela ne relève pas de mes compétences, je précise que l'OFII ou l'office français de protection des réfugiés et apatrides (OFRPA) effectuent des missions itinérantes. Cette option pourrait être davantage étudiée. Il me semble, en effet, difficile de multiplier les implantations de directions territoriales. Les centres d'accueil et d'orientation (CAO), missions itinérantes qui réalisaient les premières démarches de demande d'asile, avaient montré que la méthode fonctionnait.
Je m'exprime toutefois avec humilité et précaution, le sujet pouvant paraître simple vu de l'extérieur, mais étant, en réalité, beaucoup plus complexe. La DIHAL est assez favorable à un regroupement temporaire des personnes, sur le territoire, dans les premiers moments. Il permettrait de gagner du temps en concentrant les expertises et facilitant les démarches ultérieures.