Je précise juste que l'idée n'est pas de dire qu'il y a d'une part les méchants du ministère de l'intérieur et d'autre part les gentils du ministère des affaires étrangères. Nous avons mis des moyens sur l'hébergement d'urgence et sur les minimums sociaux. Il s'agit aujourd'hui de se demander comment mieux mettre en œuvre ces moyens. Par exemple, à Calais, la mairie refuse de parler à la préfecture, qui refuse elle-même de parler aux associations. Un puits sera mis en place par les associations, puis par les travailleurs sociaux de la mairie, etc.
Nous avons les moyens, mais il s'agit plutôt d'arrêter de mieux l'argent public et d'accompagner mieux les migrants, d'éviter qu'ils puissent errer dans les rues tout en assurant la sécurité de Français. Ce point d'équilibre est loin d'être facile à trouver.