Intervention de Marc Rollang

Réunion du mercredi 16 septembre 2020 à 16h45
Commission d'enquête relative à l'état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l'ordre

Marc Rollang, porte-parole de l'Association professionnelle nationale militaire Gendarmes et citoyens :

Je voulais dire qu'il y a des nuances entre ce qui existe et ce qui est appliqué. L'inhibition que l'on a à agir tient souvent à la crainte que nous avons d'être impliqués a posteriori dans un contentieux administratif ou judiciaire.

Le nombre peut permettre de submerger puis d'interpeller un adversaire violent. Il faut, sinon, recourir à la technique, ou aux outils. Idéalement, les trois sont réunis. Pour interpeller quelqu'un avec un minimum de dommages périphériques pour lui et pour autrui, nous avons constaté que le taser constituait un moyen de force intermédiaire très opportun. Il permet en effet dans de nombreux cas – pas tous, malheureusement – d'appréhender un individu en garantissant à la fois son intégrité physique et celle des agents interpellateurs. Le schéma de contrainte physique que nous suivons s'appuie sur des outils que vous connaissez – le bâton télescopique, par exemple, ou encore la bombe lacrymogène – mais le taser constitue l'arme de force intermédiaire idéale pour interpeller quelqu'un. Cela doit se faire dans des conditions particulières d'emploi, et sous le régime de la nécessité. Il doit s'agir par exemple d'un individu récalcitrant en état de rébellion.

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