Je reviens sur la notion de mutualisation, notamment au niveau de la formation. Le centre national de formation est le fruit d'une longue expérience, développée dans le cadre de contraintes particulières – statutaires ou environnementales. Ce centre forme également de nombreux militaires issus de la Force de gendarmerie européenne (FGE). Il ne forme pas forcément des policiers issus d'autres pays, même si certains y sont passés, mais il forme la FGE de manière régulière. Il existe en effet des similarités au niveau des contraintes de statut, d'environnement de travail, etc., dans lesquelles ce centre d'excellence s'est précisément développé.
Il peut effectivement être très bienvenu que les policiers fassent des passages au centre national, notamment parce que la gendarmerie et la police sont amenées régulièrement à travailler sur la plaque parisienne. Or des synergies, cela se travaille. C'est du drill. Il faut se connaître, apprendre à manœuvrer ensemble. Un travail peut être fait sur ce point.
Cependant, en définitive, quelqu'un qui fait du maintien de l'ordre, qui fait comme un gendarme mobile et qui a la formation d'un gendarme mobile, cela s'appelle un gendarme mobile.
Concernant la garde des institutions, je rejoins le capitaine. Les tâches indues – en dehors de quelques éléments spécifiques – doivent avoir vocation à être retirées des charges de la gendarmerie nationale et de la police nationale également. Il existe des marges de dégagement « d'heures gendarmes » qui pourraient être utilement réinvesties, par exemple, dans la formation.