Intervention de Jean-Louis Thiériot

Réunion du mercredi 7 octobre 2020 à 17h30
Commission d'enquête relative à l'état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l'ordre

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Thiériot :

Je ne peux qu'être touché par les principes – que nous avons en commun puisque j'ai prêté le même serment et porté jadis la même robe que Michel Tubiana – évoqués dans vos témoignages. Vous tenez à la notion de proportionnalité dans les moyens appliqués.

Madame Simpere, vous êtes apparemment hostile à l'obligation de déclarer une manifestation et vous avez évoqué des textes internationaux selon lesquels une manifestation non déclarée et une manifestation déclarée doivent être protégées de manière similaire. Toutefois, si une manifestation n'est pas déclarée, comment l'organisateur des forces de l'ordre peut-il anticiper son parcours et mobiliser les moyens nécessaires pour éviter éventuellement que cela ne dégénère ? C'est un vrai problème, à moins de faire du renseignement de façon extrêmement poussée, ce qui porterait atteinte à d'autres libertés individuelles.

Vous parlez régulièrement d'usage disproportionné de la force concernant l'interpellation et la neutralisation des fauteurs de troubles. Que proposez-vous pour qu'on les interpelle efficacement ?

Enfin, vous avez dit que les plaquages ventraux avaient causé des morts et donné des chiffres extrêmement importants. N'y aurait-il pas confusion entre le plaquage ventral et la technique de l'étouffement ? Il existe en effet deux méthodes distinctes : le fait de mettre une personne à terre, et le fait d'appliquer des pressions, notamment sur le cou, susceptibles d'avoir de très graves conséquences.

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