Intervention de Anne-Sophie Simpere

Réunion du mercredi 7 octobre 2020 à 17h30
Commission d'enquête relative à l'état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l'ordre

Anne-Sophie Simpere, chargée de plaidoyer à Amnesty International France :

Nous ne sommes pas hostiles à la déclaration des manifestations, dont nous comprenons tout à fait l'intérêt, notamment s'agissant de leur préparation. Toutefois, si une manifestation spontanée a lieu, certains textes internationaux la protègent. Je n'y peux rien, c'est le droit international !

Comment la police peut-elle s'organiser ? Les forces de l'ordre parvenant à retrouver les manifestations spontanées pour les disperser, nous espérons qu'elles arriveront à les retrouver pour les encadrer. Souvent d'ailleurs, les cortèges spontanés partent de manifestations en cours.

Comment interpeller efficacement les fauteurs de troubles ? Nous ne sommes pas là pour donner des conseils opérationnels. Nous avons cependant noté que les personnes interpellées n'étaient pas des fauteurs de troubles et soulevons donc la question de l'efficacité et de l'application de certaines lois. Notre rapport ne porte pas sur les personnes qui ont commis des violences, mais sur toutes celles qui n'en ont pas commis.

Je n'ai pas donné de nombre de décès dus au plaquage ventral. Un rapport assez ancien d'Amnesty International porte sur ce sujet, mais il traite de plusieurs techniques : plaquage ventral, techniques de pliage et clés d'étranglement. Je ne connaissais pas le terme de « technique d'étouffement ».

Je suis désolée par ailleurs d'avoir l'air de savoir de quoi je parle, mais j'imagine qu'autrement vous ne m'auriez pas invitée.

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