Le SNMO comporte des mesures relatives à l'identification des personnels. Plusieurs personnes ont souligné en effet que certains fonctionnaires mêlés aux manifestants n'étaient parfois pas identifiables.
Que pensez-vous des mesures prévues afin d'améliorer l'identification des fonctionnaires ?
Quelqu'un a proposé, lors d'une audition précédente, non de mettre en avant le référentiel des identités et de l'organisation (RIO), qui est petit, mais d'inscrire un numéro dans le dos des agents, comme sur les maillots des joueurs de football.
La question du port de la cagoule pour les agents s'est posée. Le fait de ne pas être à visage découvert pourrait effectivement être facteur de protection pour les fonctionnaires. En revanche, il faudrait dans ce cas qu'ils portent un numéro très clair et très lisible.
Par ailleurs, les journalistes s'estiment maltraités par le nouveau SNMO, car ce dernier prévoit l'obligation, pour eux aussi, de quitter les lieux une fois l'ordre de dispersion prononcé. Or cela les empêche de rendre compte de la suite des événements et leur complique la tâche.
Enfin, M. David Dufresne, un journaliste qui s'est fait engager comme gardien de la paix pour écrire une livre sur la police, aurait été traité d'« imposteur » dans un tweet. La plate-forme pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes du Conseil de l'Europe a estimé que cette déclaration posait problème. Pensez-vous que cela soit de nature à améliorer la confiance entre les journalistes et les forces de l'ordre ?