Dominique Sopo, je vous remercie de vos analyses. Je me réjouis que nous vous auditionnions, notamment parce que l'association SOS Racisme entretient des relations très régulières avec les mouvements de jeunes, notamment ceux issus des quartiers populaires, que l'on a vu manifester récemment. Pouvez-vous évoquer la façon dont ces jeunes et ces associations perçoivent leurs relations avec la police ? Comment remédier aux problèmes qui se posent en la matière ?
Par ailleurs, nous avons souvent entendu dire, dans le cadre des travaux que nous avons menés, que certaines techniques d'interpellation et certaines armes posent problème. Dans le cadre de votre approche du maintien de l'ordre, vous êtes-vous intéressé à ce sujet ? Êtes-vous favorable à une modification des techniques de maintien de l'ordre ?
Enfin, vous avez lancé une pétition demandant aux pouvoirs publics d'interroger les logiques du maintien de l'ordre et d'ouvrir le chantier de la lutte contre le racisme. Quelle suite lui a été donnée ? S'agissant plus particulièrement des contrôles d'identité, notamment ceux effectués en marge des manifestations, avez-vous l'impression qu'ils visaient davantage les personnes issues de la diversité ? Si oui, que pourrait-on faire pour remédier au problème ?