On observe, chez les citoyens que nous représentons, une forme d'incompréhension quant à la différence de traitement des auteurs d'actes de violence durant un rassemblement. Tandis qu'un manifestant peut passer en comparution immédiate dans les deux ou trois jours, tel membre des forces de l'ordre, auteur d'un acte de violence mal justifié ou mal compris, n'est pas encore jugé longtemps après les faits – c'est le cas de beaucoup d'entre eux.