Monsieur le Premier ministre, je vous remercie d'avoir partagé avec nous votre expérience et votre vision des choses, inspirée de ce que vous avez connu.
Le ministre de l'Intérieur a récemment évoqué des insuffisances majeures, qui expliqueraient une partie des violences. Selon vous, le sentiment d'une plus grande violence, liée aux activités de police, est-il justifié ? Comment s'explique-t-il ? Y a-t-il un écart croissant entre les faits et leur gravité, d'une part, et le sentiment qu'en a l'opinion, d'autre part ? Si tel est le cas, comment combler cet écart ? Doit-on mieux compter et objectiver les faits et leur gravité ? Enfin, quelles instances internes au ministère ou au niveau de l'État sont de nature à prévenir, limiter et punir ces violences – ce qui pourrait modifier le sentiment qu'en a l'opinion ?