Intervention de Lénaïck Adam

Réunion du mercredi 10 mars 2021 à 15h00
Commission d'enquête sur la lutte contre l'orpaillage illégal en guyane

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLénaïck Adam, président :

Michel Huet, le réalisateur qui a effectué des reconnaissances sur le terrain avec les forces spéciales, nous a expliqué que les orpailleurs gardaient en stock aux alentours des camps les outils nécessaires en prévision d'éventuelles destructions. Des machines de remplacement seraient ainsi cachées dans des bassins de rétention.

Par ailleurs, comme vous le signaliez précédemment, des magasins asiatiques situés le long du Maroni et du Lawa réapprovisionnent constamment les orpailleurs. Au Suriname, les comptoirs d'or organisent même la logistique en vue d'acheminer en forêt les denrées alimentaires et les machines.

Pensez-vous vraiment casser la dynamique des orpailleurs en saisissant ou en détruisant leur matériel, alors que le business modèle de cette activité illégale anticipe les saisies et les destructions, tout en s'appuyant sur une logistique très efficace ? Pouvons-nous avoir une constance comparable à celle des orpailleurs en intervenant sur les sites à chaque fois qu'ils sont à nouveau actifs ?

Enfin, avons-nous calculé le bilan ou l'impact environnemental de Harpie ? Le fait de détruire ou de brûler des équipements et des sites a-t-il des conséquences sur l'environnement ?

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