Les forces armées guyanaises sont pleinement impliquées dans le dispositif Harpie, mais ne sont pas habilitées à conduire des activités de renseignement sur le territoire national. Les opérations sont menées soit dans un cadre judiciaire, soit dans un cadre administratif. Pour reprendre votre exemple, Barkhane se situe dans un théâtre de guerre qui relève d'un cadre juridique différent.
Lorsque des militaires effectuent des patrouilles depuis un poste de contrôle fluvial, ils nous procurent du renseignement sur la base de leurs contacts avec la population ou de leur observation. En revanche, nous ne pouvons leur demander de mener des opérations clandestines de forces spéciales sur le territoire national.