Même si nous touchons un financement pour suivre les activités d'orpaillage dans le cadre de notre mission d'intérêt général de surveillance du patrimoine foncier, notre cœur de métier porte sur l'application du régime forestier sur les 2,4 millions d'hectares du DPF : c'est donc à son aménagement, à l'alimentation de la filière bois et à l'accueil du public que vont nos priorités.
C'est pour faire appliquer le régime forestier en Guyane que le directeur général de l'ONF a fixé en objectif prioritaire d'y accroître les effectifs de l'ONF malgré la baisse de 95 équivalents temps plein (soit – 1,2 % des effectifs totaux de l'ONF) annoncée dans la loi de finances. Simultanément, l'exploitation du bois est censée tripler en dix ans, pour passer de 70 000 à 270 000 mètres cubes, ce qui suppose de la part de l'ONF un travail plus important d'inventaire de la ressource et de création de pistes.