L'orpaillage fait vivre plusieurs dizaines de millions de personnes de par le monde, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Il peut être artisanal, informel ou illégal, et souvent les trois à la fois, sachant que la limite entre ces catégories n'est pas évidente à placer.
Sa mécanisation généralisée en Amérique latine l'y rend plus « propre » en ce qui concerne l'usage du mercure qu'en Afrique ou en Asie. Aucun gouvernement ne dispose de recette miracle pour lutter contre ce phénomène.
À supposer que la Guyane parvienne, du côté du Maroni qu'elle contrôle, à interdire l'orpaillage, tant qu'il restera toléré au Suriname, des tonnes de mercure continueront à polluer le fleuve. Entre un tiers et la moitié du mercure utilisé dans le monde l'est à des fins d'orpaillage, ce qui représente des centaines de milliers de tonnes déversées chaque année dans l'environnement.
Dans les zones où l'orpaillage est plus ou moins formalisé, on recourt à d'autres techniques d'extraction, sans mercure