Nous souhaitons renforcer la coopération opérationnelle avec les pays voisins de la Guyane, identifiée, du côté français, comme l'une des principales priorités pour améliorer la lutte contre l'orpaillage illégal. Le combat passe notamment par le contrôle des frontières, dont monsieur l'ambassadeur a bien souligné qu'il représentait un défi sur l'ensemble du plateau des Guyanes. Lui serait-il possible de faire le point sur la coopération du Suriname avec, outre la Guyane, le Brésil et le Guyana, en matière de lutte contre l'orpaillage illégal ?
Les forces armées de Guyane attribuent une part de leurs succès opérationnels de ces dernières années au renforcement de la coopération transfrontalière avec les forces de sécurité brésiliennes et surinamiennes. Celle-ci implique la création d'un cadre juridique adapté et le développement de pratiques communes. En octobre 2017, le Suriname a ratifié un accord de coopération policière signé en 2006. Comment expliquer que près de onze ans se soient écoulés entre la signature et la ratification de cet accord ?