Les parcs nationaux comptent 50 à 90 agents. Je mets à part le Parc national de forêts, créé il y a deux ans, dont l'effectif est en cours de croissance. Si nous n'avions pas à lutter contre l'orpaillage illégal, notre effectif serait suffisant pour porter l'ensemble des missions prévues dans notre mandat (connaissance scientifique et valorisation, promotion et transmission des cultures et des modes de vie, développement local). Notre Parc s'investit particulièrement dans le développement local, compte tenu des enjeux qui existent dans le sud Guyane. Ainsi, nous nous investissons dans le soutien aux filières, dans le portage du Groupe d'action locale LEADER pour le sud Guyane, dans la promotion d'une coopérative d'activités et d'emplois pour aider les jeunes formés à commencer une activité d'entrepreneurs. Nos activités sont donc extrêmement diversifiées.
En termes de police (application des réglementations), 90 % de notre activité est orientée vers l'orpaillage illégal. Normalement, nous devrions développer beaucoup plus d'activités en faveur des réglementations liées au cœur de parc, aux espèces protégées et aux usages particuliers. Dans les faits, nous sommes très occupés par la lutte contre l'orpaillage illégal.
Notre effectif est donc comparable à celui des autres parcs les mieux dotés.