S'agissant des impacts, l'office de l'eau, en 2019, a rappelé que le déclassement de la qualité des cours d'eau était lié pour moitié à l'orpaillage légal et pour moitié à l'orpaillage illégal. Les activités légales et illégales entraînent à peu près les mêmes impacts sur la qualité des cours d'eau. Nous pouvons citer le récent cas de l'entreprise Gold'or, qui a réalisé des déversements volontaires de barranques dans les cours d'eau. Les normes sur les matières en suspension ont été dépassées 4 800 fois alors que la norme légale n'est déjà pas pertinente. La norme est de 35 mg/L alors que d'après le BRGM, des impacts sont ressentis dès 20 mg/L. En l'espèce, l'entreprise a été condamnée en première instance au titre du préjudice écologique. Il s'agit d'une première en Guyane.