Estimez-vous suffisants les moyens humains sur le terrain et les outils législatifs à votre disposition, au regard de la situation très particulière de la Guyane ?
Vous avez évoqué de nouveaux flux migratoires provenant d'Haïti, ainsi que l'arrivée inopinée de Syriens, dont beaucoup rejoignent les États-Unis via l'Amérique du Sud, sans oublier les Vénézuéliens. L'Amérique du Sud est le continent qui compte le plus de déplacés au monde. La Guyane serait-elle en passe de devenir, si ce n'est un Eldorado, une zone sûre pour les migrants en transit, ce qui compliquerait votre travail ? Pensez-vous que la situation s'aggravera de ce point de vue ou qu'à l'inverse, à présent stabilisée, elle ne durera pas ?
Jugez-vous perfectible votre collaboration avec la gendarmerie et les douanes ? Auquel cas, selon quels axes l'améliorer ?
Vous avez évoqué la protection du patrimoine forestier, bien qu'elle ne relève pas directement de la mission de la PAF. Vous n'interpellez que des individus, sans vous attaquer à leur matériel. L'impact de la pollution au mercure me tient à cœur. La convention de Minamata me paraît insuffisamment appliquée. Intervenez-vous dans la lutte contre le trafic de mercure ? L'orpaillage légal a d'ailleurs également recours à ce métal. À défaut d'empêcher l'extraction de l'or, nous pourrions au moins la rendre plus propre.