Ils n'y effectuent en effet que de courts séjours.
L'action de la PAF se heurte à la difficulté d'éloigner les personnes qu'elle reconduit à la frontière. Auparavant, il était d'usage de les ramener aux autorités à une plus grande distance du département, à Belem, par exemple. Il faudra revenir sur ce sujet avec le Brésil. Reconduire les garimpeiros à quelques minutes à peine de notre territoire n'apparaît pas comme une solution satisfaisante pour entraver leur activité. Bien sûr, nous devrions dans cette éventualité disposer de moyens de transport adéquats.
À une époque, nous avions favorisé la circulation des travailleurs frontaliers vers Saint-Georges-de-l'Oyapock, par l'octroi d'un permis spécial. Si une telle mesure se renouvelait, le Brésil devrait en contrepartie consentir à des efforts pour éloigner de la Guyane les garimpeiros. Il faudrait prononcer contre eux une interdiction de retour sur notre territoire, de manière à pouvoir les condamner plus lourdement en cas de récidive.