Au préalable, je précise que je ne connais ni le cursus de formation des surveillants ni la structuration de votre école. L'image du métier de surveillant n'est pas très positive puisqu'elle renvoie à la violence et à la surveillance. Il me semble qu'il serait plus positif de mettre en avant la notion de rééducation, comme cela se pratique au sein du centre pénitentiaire de Château-Thierry, que je connais bien. Comment la rééducation, qu'elle soit sociale, professionnelle, culturelle, républicaine ou citoyenne, peut-elle être mise en avant et mise en œuvre ? Quel est le temps consacré à ces problématiques durant le cursus de formation ?
Par ailleurs, vous avez évoqué la question du lien entre la mise en œuvre sur le terrain et la surpopulation. Des expérimentations pédagogiques ont-elles été conduites au sein de milieux marqués par une forte surpopulation, mais également de l'encellulement individuel ?
Le 15 septembre enfin, le DAP a évoqué l'existence d'une prime de fidélisation réservée à certains territoires. Comment la percevez-vous ? Selon vous, est-elle un handicap ou un avantage ?