Les projets en cours intègrent tous des quartiers spécialisés en fonction des profils des détenus. Au-delà des quartiers de confiance ainsi, des unités dédiées aux détenus violents ont été introduites dans les programmes à partir de 2019. Elles sont destinées à des hommes majeurs et violents, susceptibles d'être à l'origine d'agressions, lesquels y sont placés après décision en commission pluridisciplinaire. En complément, des quartiers de prise en charge renforcés sont créés depuis 2019 : ils sont à destination d'hommes majeurs issus de maisons d'arrêt et susceptibles d'adopter des comportements provocateurs, à défaut d'être violents.
Enfin, l'administration pénitentiaire a développé, sans attendre les programmes 7 000 et 8 000 et au sein des centres existants, des quartiers dédiés aux personnes radicalisées. En tout état de cause, je ne suis pas en charge de la typologie des quartiers à implanter dans les centres disciplinaires.