Oui. Les établissements pénitentiaires ne sont pas soumis aux mêmes références que les logements traditionnels. Il n'en demeure pas moins que la question des énergies renouvelables est l'un de nos sujets de préoccupation. Le premier enjeu renvoie au confort des détenus l'été, sans pour autant déployer des dispositifs de climatisation ou de rafraîchissement. En d'autres termes, comment assurer un confort satisfaisant l'été sans mettre en place de tels dispositifs ? Cette problématique fait l'objet d'un travail de conception très important, qui donne ensuite lieu à des vérifications poussées. En effet, il existe souvent un écart important entre les éléments calculés et la réalité. Des audits ont été menés sur ce champ.
S'agissant du domaine pénitentiaire, des démarches qualité ont été déployées pour vérifier les calculs des concepteurs. Elles sont extrêmement attentives à la ventilation naturelle, à l'orientation des bâtiments ou au caractère traversant des bâtiments. Enfin, la profession travaille également sur les bétons à bas carbone et des travaux sont menés avec les services de l'écologie, sur les normes applicables.