Pour nous, la lutte contre les dysfonctionnements passe par la sécurité et le statutaire.
Concernant la sécurité, je prends l'exemple des SPIP. En milieu ouvert, il faut envisager la création d'une SAS – structure d'accompagnement vers la sortie – au regard des dérives constatées et des agressions à l'encontre du personnel.
Concernant le volet statutaire, il convient de revaloriser les DPIP en les faisant passer en catégorie A+. Quant au personnel administratif, il réalise un travail exceptionnel, sans aucune reconnaissance de l'administration.
Nous attendons de bonnes conditions s'agissant de la détention et du parcours d'exécution des peines ainsi que des structures adaptées et des locaux permettant une prise en charge au sens européen de la probation.
Il faut rappeler que, concernant le PEP – parcours d'exécution des peines –, on est allé à rebours de ce qui aurait dû être fait, en ce qui concerne le corps d'encadrement et d'application. On a commencé par le haut, en oubliant les surveillants. Or revaloriser ces agents permettra une meilleure prise en charge des détenus. En faisant passer le corps d'encadrement et d'application en catégorie B, nous pourrions résoudre de nombreux problèmes. Et les CPIP devraient bénéficier d'une vraie catégorie A, à hauteur du travail qu'ils font sur le terrain.