Vous avez mis l'accent sur l'implication des collectivités territoriales et des élus locaux dans ces questions pénitentiaires. Je préside par ailleurs moi-même une association, Territoires et prisons, qui donne la parole aux élus locaux sur la question pénitentiaire. Souvent, en tant que maire, on subit une prison, sans avoir notre mot à dire sur la question.
Les personnels de surveillance exercent un métier difficile, devant répondre aux agressions physiques, à la radicalité, mais également à leurs propres problèmes de ressources humaines, d'avancement de carrière, etc. En outre, ces personnels sont assez mal payés et mal logés. Comment pourrait-on, selon vous, renforcer l'attractivité de telles professions ? L'ENAP a-t-elle un rôle à jouer ? Faut-il aller chercher très en amont la source du problème ?