Nous avons un questionnaire en seize points précis, dont les trois quarts sont relatifs au budget, au nombre d'établissements, au nombre de places, etc. Pourriez-vous nous transmettre vos réponses détaillées par écrit ?
La question de la gestion déléguée interroge souvent. Certaines prestations sont de grande qualité mais sont vite rattrapées par un manque de flexibilité et de réactivité pourtant indispensables dans l'administration pénitentiaire. Comment êtes-vous parvenus, au fil du temps, à mener les prestataires vers une meilleure compréhension du fonctionnement de la pénitentiaire et de son besoin de réactivité, voire d'autonomie ?
Ma seconde question porte sur le plan 15 000, en particulier sur cette adaptation à différents niveaux de sécurité et sur la gestion de la détention par l'administration pénitentiaire. Concrètement, on a décidé de créer des SAS. C'était une volonté du législateur, donc j'en suis très heureuse. Mais il n'y a pas de liberté de circulation à l'intérieur de ces SAS. Ce besoin sécuritaire est-il justifié, y compris dans les nouveaux services expérimentaux ? Comment qualifieriez-vous les différents niveaux de sécurité que l'on impose aux établissements pénitentiaires ? Combien cela coûte-t-il ?