Vous posez une question fondamentale puisque la création de certains de nos établissements remonte maintenant à plusieurs décennies, voire plusieurs siècles, et la nécessité de restructuration de ces derniers ne peut faire l'objet d'aucun débat. Notre politique en la matière repose sur deux axes. Tout d'abord, nous faisons en sorte que ces établissements puissent obtenir un programme de maintenance adéquat pour garantir un niveau de condition opérationnelle satisfaisant. C'est ainsi que notre budget est passé de 70 millions à 110 millions d'euros en l'espace de six ou sept ans, et même 140 millions d'euros grâce aux redéploiements de crédits. Il est à noter que cette somme reste toutefois insuffisante. Nous travaillons par ailleurs sur un certain nombre de grands schémas directeurs en prévision des prochaines lois de programmation que nous serons amenés à demander au Parlement. Nous étudions ainsi actuellement les schémas directeurs de Fresnes et de Rouen. Ce programme de réhabilitation, qui est en cours dans un certain nombre d'établissements, va se perpétuer au cours des prochaines décennies.