Ces deux modes de gestion aujourd'hui présents au sein de l'administration pénitentiaire nous ont invités à nourrir une réflexion autour des bonnes pratiques découvertes en gestion déléguée – GD – comme en gestion publique – GP –, afin d'alimenter une démarche d'amélioration continue. Comme vous l'expliquait mon collègue Thibault Nardi, en GD, nous avons avancé dans les générations de contrats, ce qui nous a permis de les fiabiliser, de rehausser le niveau d'exigence et de gérer pour chaque item des durées d'intervention, des niveaux de service et des niveaux de performance minimum obligatoire. Cette GD présente le très grand avantage pour le chef d'établissement d'avoir affaire à un interlocuteur unique pour répondre aux besoins de son établissement. Comme l'a expliqué mon collègue Boris Targe, la GP nous a conduits à un morcellement de la vision technique de l'entretien des établissements. Nous modifions notre stratégie en regroupant les petits contrats pour revenir à une vision multitechnique et faciliter le travail du chef d'établissement.