Grasse n'est pas connue pour sa maison d'arrêt mais plutôt pour ses parfums. Notre établissement a été construit en 1992. Il héberge 708 détenus pour une capacité de 600 détenus, soit un taux d'occupation de 117 %. Sa superficie est de 60 000 mètres carrés et il embauche 200 personnels à demeure. Grasse est une sous-préfecture des Alpes-Maritimes dotée d'un pôle judiciaire, d'un tribunal de grande instance important, d'un tribunal de commerce et d'un tribunal des prud'hommes.
Nous travaillons depuis janvier 2021 sur les TIG – les travaux d'intérêt général. Sept TIG ont été réalisés sur la commune et dix sont en cours d'affectation. Ce système fonctionne plutôt bien.
La présence de la maison d'arrêt sur la commune a pour effet de nous soustraire des effectifs en termes de police nationale et municipale, par exemple à chaque fois que des personnes s'approchent de la maison d'arrêt. En revanche, nous ne recensons pas beaucoup de dégâts.
Dans les Alpes-Maritimes, s'est posée la question de la construction d'une nouvelle maison d'arrêt. Nous avions proposé, en accord avec Christian Estrosi, maire de Nice, Éric Ciotti, Michèle Tabarot et moi-même, une solution départementale au garde des sceaux, qui consistait à doubler la maison d'arrêt de Grasse. J'y étais favorable, en échange d'un certain nombre de contreparties, notamment la révision de la DGF, et nous disposions des emprises foncières appropriées. Cette solution, qui paraissait être la bonne, n'a pourtant pas été retenue.