Pour répondre à la première question, les relations avec la direction de l'établissement sont très bonnes et nous échangeons ensemble régulièrement. Les relations avec l'administration centrale sont plutôt en construction. J'ai été élu maire en 2019, ce qui est relativement récent. J'ai réussi à identifier des interlocuteurs qui répondent, mais j'avoue que, pour y parvenir, le parcours s'est avéré compliqué.
Concernant la seconde question, j'entends ce qu'a évoqué mon confrère de Béthune. Pour moi aujourd'hui, la DGF est clairement insuffisante, voire insignifiante. Les implications financières sont des éléments importants à prendre en compte, et nous pouvons essayer de travailler ensemble sur ces sujets, en établissant des critères objectifs, qui ne seraient l'objet d'aucune discussion pour personne. Je pense que l'on peut établir des pistes grâce aux questions d'accessibilité. Un territoire doit pouvoir considérer cette contrainte comme un avantage puisque l'activité de transport serait accrue.
L'aspect sécuritaire doit également être intégré à la réflexion. Jusqu'à très récemment, dans notre commune de Fleury-Mérogis, les effectifs dédiés à la maison d'arrêt étaient comptabilisés dans les effectifs ville de la police. Ce problème tend à se régler. Nous pourrions aussi envisager la piste d'un CSU – centre de supervision urbain – mutualisé. Je suis pour ma part disposé à travailler sur un large éventail de possibilités, mais la question financière doit en faire partie.