En ce qui nous concerne, les relations sont très bonnes avec l'administration locale comme centrale. Au niveau local, nous organisons des réunions hebdomadaires.
Quand j'ai proposé au garde des sceaux le projet de doublement de la maison d'arrêt à Grasse, j'avais évoqué un certain nombre de contreparties. La première était de revoir le calcul de notre DGF, car cela reste très insuffisant. La seconde était le renforcement des effectifs de police nationale, alors que le commissariat central de Grasse se trouvait dans une situation de sous-effectif, sachant que les transferts au petit dépôt, au tribunal de grande instance ou vers la maison d'arrêt consommaient des effectifs supplémentaires. La troisième était l'augmentation des effectifs dans l'administration pénitentiaire. La quatrième, enfin, c'était de pouvoir favoriser l'hébergement de tous les personnels nécessaires en centre-ville, afin qu'ils soient logés dans de bonnes conditions.