Intervention de Olivier Corzani

Réunion du jeudi 7 octobre 2021 à 10h55
Commission d'enquête sur les dysfonctionnements et manquements de la politique pénitentiaire française

Olivier Corzani, maire de Fleury-Mérogis :

La DGF prend en compte le nombre de détenus et, qu'il y en ait 400, 600 ou 700, fondamentalement, pour une commune, cela ne change pas grand-chose. Mais la DGF ne prend pas en compte l'espace foncier utilisé par le ministère, espace qui n'est donc pas à la disposition de la commune. Elle ne prend pas en compte la présence des agents sur le territoire, qui sont demandeurs de services publics élargis. La question financière me paraît donc incontournable.

Il est effectivement nécessaire de communiquer auprès des populations, de créer du lien et des interactions. Cela pourrait prendre des formes diverses et variées. Quand le maire peut valoriser le fait d'accueillir un établissement pénitentiaire, c'est déjà un relais de plus pour l'administration centrale. Si le maire se joint à la population pour s'y opposer, cela complexifie les choses. J'évoquais la nécessité d'effectifs de sécurité supplémentaire. Cela pourrait constituer un argument pour rassurer la population, et il existe certainement d'autres dispositifs qui lui parleraient également, que nous devons trouver ensemble. Je pense qu'il faut être en mesure de proposer des mesures concrètes, par exemple sur le nombre exact de policiers et de gendarmes supplémentaires.

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