Il ne s'agit pas d'épiphénomène. Nous avons certes besoin d'emplois peu qualifiés pour permettre aux personnes dont le temps d'incarcération est court et qui ne disposent d'aucune qualification de pouvoir travailler – c'est particulièrement le cas en maison d'arrêt. Cependant, nous avons également besoin de diversifier l'offre et d'amener les personnes qui nous sont confiées vers des niveaux de compétence. À Orléans, sera bientôt ouvert un atelier dans lequel des ordinateurs seront remastérisés offrant une première certification de technicien informatique aux participants. L'enjeu est d'offrir des travaux valorisables à la sortie d'incarcération.