Dans la ligne hiérarchique du service à compétence nationale – SCN –, on compte l'ensemble des agents de l'échelon central et des délégués locaux, officiers ou surveillants pénitentiaires nommés à des mobilités sur des postes du renseignement pénitentiaire. Dans chaque établissement sensible – où nous avons donc le plus d'objectifs –, nous disposons de délégués locaux au renseignement pénitentiaire et, dans les gros établissements, nous sommes même dotés de délégations locales au renseignement pénitentiaire composées d'une à cinq personnes. On trouve toujours un officier à la tête de ces délégations, la composition du personnel pouvant varier – personnels administratifs, surveillants gradés ou non.
Dans tous les établissements où nous ne disposons pas de délégués locaux, soit parce qu'il n'y a pas suffisamment d'objectifs, soit parce que notre schéma d'emploi ne nous le permet pas, nous travaillons avec un correspondant local du renseignement pénitentiaire, qui est nécessairement un officier pénitentiaire affecté dans l'établissement placé sous la hiérarchie du chef d'établissement – et non sous la hiérarchie du SCN – et qui consacre une partie seulement de son activité à la collecte et à l'analyse d'informations, ainsi qu'à la relation partenariale locale, principalement le service central du renseignement territorial et la direction générale de la sécurité intérieure. Ces correspondants échappent donc en effet à la ligne hiérarchique du service. Leur nombre s'élève à une centaine. Toutefois, il reste certains établissements qui nécessiteraient le déploiement de délégués locaux, mais pour lesquels, faute de ressources suffisantes, nous nous limitons à un correspondant.